Réalisme n. m.

En un sens étroit, le mot désigne une école littéraire conduite par Champfleury qui, en 1850, prône la vérité dans la représentation de la vie, en s'opposant aux illusions et aux excès du romantisme.

Chronologiquement, ce mouvement précède le naturalisme.

En un sens plus large, il s'agit d'une esthétique romanesque visant à la représentation la plus fidèle possible du monde réel, qui domine dans les romans du XIXe siècle, de Balzac à Flaubert.

Le romancier, comparable au savant, applique les méthodes des sciences de l'observation et de la philosophie positiviste. Les thèmes principaux sont les moeurs d'une époque, d'un milieu, les liens avec le contexte historique, politique, social ; l'influence du milieu sur l'individu ; la ville, la province, les misères sociales et l'ascension sociale.

Il se caractérise également par un souci d'objectivité : récits à la troisième personne, intrigues tirées de faits divers, descriptions réalistes, documentation, recherche du fait "vrai" etc.

 



Corrélats :

Réaliste Baroque Truculent