Registre n. m.

Un des rôles de la littérature est de fixer des émotions et des mouvements de sensibilité, qui peuvent être échangés même à grande distance dans le temps et dans l'espace. Les registres sont la manifestation par le langage de ces grandes catégories d'émotion et de mouvements de sensibilité. La joie, l'angoisse, la colère, l'indignation, l'admiration, la plainte, la compassion, la méfiance, le doute, y trouvent des formes d'expression multiples. On est conduit à désigner comme registres ces « attitudes », en relation avec les émotions fondamentales.

On peut donc dire, en résumé, que le registre est l'impression particulière qui est produite par un texte sur la sensibilité du lecteur.

On peut retenir comme principaux registres : le tragique, le comique, le polémique, l'épique, le lyrique [voir lyrisme] (et élégiaque), le didactique, l'épidictique (admiration ou blâme), le satirique (dont l'ironique [voir ironie]), le pathétique, le fantastique et le délibératif.

NB :
1. ne pas confondre cette notion avec celle de registre de langue (= Niveau de langue)
2. Il convient de signaler la relative imprécision de cette notion. Selon les sources, on trouvera signalés comme des registres des notions qui ne le sont pas ailleurs etc. La liste donnée ci-dessus est donc à considérer comme indicative. 




Corrélats :

Tonalité Ton d'un texte